Le mardi 20 octobre, le président Emmanuel Macron a demandé au président russe Vladimir Poutine, un "renforcement" de la coopération entre leurs 2 pays.
Dans un communiqué, relayé par la presse française, l’Elysée écrit qu’Emmanuel Macron "s’est entretenu avec le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine". Il a notamment "souhaité un renforcement de la coopération franco-russe en matière de lutte contre le terrorisme et d’immigration clandestine", après l’assassinat de Samuel Paty.
Par ailleurs, Vladimir Poutine a expliqué qu’il avait "adressé ses condoléances au sujet de l’attentat terroriste du 16 octobre dans la banlieue de Paris, le meurtre barbare d’un professeur français". Le Kremlin ajoutant que dans ce contexte, les deux parties ont "réaffirmé leur intérêt mutuel à intensifier les efforts conjoints pour lutter contre le terrorisme et la propagation de l’idéologie extrémiste".
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L’ambassade de Russie à Paris avait tenu à préciser que l’assaillant tchétchène de 18 ans, Abdoullakh Anzorov, n’avait plus de liens avec Moscou depuis 2008. "Ce crime n’a rien à voir avec la Russie, étant donné que cet individu vivait en France depuis 12 ans et avait été accueilli par la partie française", avait exprimé l’ambassade.
Il serait arrivé en France à l’âge de 6 ans avec toute sa famille qui avait obtenu le statut de réfugié. Ce qui a conduit automatiquement à une déchéance de leur nationalité russe.
Le président tchétchène Ramzan Kadyrov avait également condamné l’attentat, et présenté ses condoléances à la famille de Samuel Paty.
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