Dimanche 19 janvier à Berlin, onze pays concernés par le conflit en Libye ont trouvé un accord afin de respecter l’embargo de l’ONU sur les armes.
A l’occasion d’une conférence de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) à Berlin, onze pays dont la Russie et la Turquie ont appelé à un cessez-le-feu permanent en Libye. À l’issue des discussions, la chancelière allemande, Angela Merkel, a indiqué qu’il n’existait pas de "solution militaire" au conflit déchirant la Libye depuis près de 10 ans.
Des rencontres inter-libyennes, notamment entre les représentants militaires des deux camps, devraient être organisées dans les prochains jours afin de s’assurer du respect effectif et durable de la fin des hostilités, a assuré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, relate Swissinfo.ch.
L’émissaire de l’ONU a demandé aux deux camps rivaux en Libye de former une "Commission militaire" pour que le cessez-le-feu soit "solide". Elle sera composée de dix officiers, soit cinq de chaque côté. Sa mission est de définir les mécanismes de mise en œuvre du cessez-le-feu.
Les 11 dirigeants des pays concernés par ce conflit se sont également accordés à strictement respecter l’embargo sur les armes, décrété en 2011 par l’ONU. "Cet embargo serait plus contrôlé strictement qu’auparavant", a expliqué la chancelière.
Selon Antonio Guterres, tous les participants se sont engagés à renoncer à des interférences dans le conflit armé ou les affaires intérieures de la Libye.
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