Ce 25 mars, c’est la Journée mondiale de la procrastination. Une occasion de de réfléchir à la société moderne et au rythme de vie qu’il nous impose.
Procrastiner, c’est remettre à plus tard une action que l’on pourrait faire dans l’instant. Pour certains, la procrastination serait une défense immunitaire face à une société extrêmement rude, un moyen de se défendre de la pression du monde contemporain. Pour d’autres, la procrastination est perçue comme une très mauvaise habitude. Repousser systématiquement des choses qui pourraient être réglées maintenant entraîne parfois de lourdes conséquences.
La journée mondiale de la procrastination a été créée en 2010 par un éditeur français, David d’Equainville, auteur du « Manifeste du 25 mars contre la tyrannie de l’hyper-urgence » et fondateur de la maison d’édition Anabet. L’objectif est de dédramatiser la tendance à reporter certaines tâches au lendemain et souligner les bienfaits de la procrastination. Pour l’auteur, qui prône la procrastination positive”, celle-ci n’est pas un mal, mais plutôt une solution pour gérer le stress engendré par une société de plus en plus chronophage et rapide. La journée de la procrastination se veut mondiale, parce que cette tendance serait un trait commun à tous les pays selon l’écrivain.
Tout dépend de l’intensité du phénomène. Si ce mode de fonctionnement peut mettre en danger ses adeptes en provoquant des situations très compliquées sur le plan affectif ou administratif, une procrastination excessive peut être considéré comme l’un des symptômes de la dépression.