Les syndicats des transporteurs se sont réunis ce lundi matin pour évoquer le chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Les membres de la plateforme intersyndicale (FNTR, OTI, FTOI, CTTR, SRTT, CFDT) se réunissent aujourd’hui pour évoquer leurs inquiétudes mais aussi les actions qu’ils comptent entreprendre pour se faire entendre.
Ils expliquent avoir des interrogations, des inquiétudes sur la continuité des prestations liées au chantier de la Nouvelle Route du Littoral. Des doutes d’autant plus importants que La Réunion traverse à cause de l’épidémie de Coronavirus.
Les transporteurs réclament des réponses de la Région Réunion et se disent prêts à passer à l’action s’ils n’en obtiennent pas. Contacté, le Conseil régional n’a pas réagi pour l’instant.
Hubert Poinapin, Président du syndicat SRTT, déclare : "On a investi pour ce chantier. On a acheté des camions spécifiques pour ce chantier. Si ce chantier s’arrête, ce qui nous reste à faire est de poser le bilan. Ça fera beaucoup de chômage en plus."
Un accord avait été trouvé en début d’année entre l’État, la Région Réunion et le groupement pour permettre de continuer le chantier tout en assurant l’intervention des transporteurs. Mais le protocole n’a pas encore été signée. Une réunion était prévue le 10 juillet pour apporter des réponses aux entrepreneurs mais celle-ci n’a pas eu lieu.
"On devait déjà trouver des solutions. Là, aujourd’hui, il n’y a pas de solutions, personne ne discute ! Là, sur cette route, il reste 2,7 kilomètres. Personne discute ! Qu’est-ce qu’on attend ? Qu’il y ait encore un éboulis ?" s’insurge Joël Mongin, Président de la FTOI.
"Nous avons trois interlocuteurs. L’État, le groupement de la NRL et le donneur d’ordres. Il n’y aura pas de blocage de route. La population ne sera pas prise en otage. Mais une action forte sera faite", assure Didier Hoareau, transporteur.