Au lendemain du discours du Premier ministre Jean Castex, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen a parlé de la politique générale du gouvernement.
Marine Le Pen a été invitée sur France 2, jeudi 16 juillet, au lendemain de la présentation de la politique générale par le Premier ministre Jean Castex. Elle a ainsi estimé que les Français ne voulaient plus être payés de mots, ils voulaient des actes et des politiques cohérentes, rapporte Le Figaro. A son avis, le chef du gouvernement aurait dû dire "demain matin je vais faire fermer les mosquées salafistes, je vais expulser les prêcheurs de haine, je vais mettre en place l’expulsion systématique des délinquants et des criminels étrangers".
La présidente RN s’est demandé comment est-ce qu’on lutte contre le communautarisme quand on ne veut pas arrêter l’immigration massive ? "Nous savons que l’immigration est le terreau du communautarisme", a-t-elle martelé. Elle a déploré qu’on a eu le "Kärcher version Castex", en faisant référence à la promesse de l’ex-président Nicolas Sarkozy, en 2005. A cette époque, ce dernier avait annoncé de nettoyer "la racaille au Kärcher", après le décès d’un enfant tué par une balle perdue lors d’une rixe entre gangs.
Durant cette interview, Marine Le Pen a souligné que Jean Castex a mis des mots : la proximité, le bon sens, le refus de l’impunité, parce qu’ils ont compris que c’étaient des mots qu’attendaient les Français. "Mais en réalité ils n’ont pas compris la cohérence d’une politique de lutte contre l’insécurité, contre le communautarisme, contre l’islamisme", a-t-elle estimé.
Selon cette candidate à la prochaine présidentielle, on n’en est plus aux incivilités, on n’en est plus aux jeunes qui collent leurs chewing-gums sous le siège du bus. "On en est à des policiers et des gendarmes qui sont victimes d’assassinats (...) on en est à des massacres de chauffeurs de bus, à un véritable ensauvagement", a-t-elle signifié. Concernant l’argent pour la relance économique, elle a prévenu qu’il allait servir à la "relance chinoise" si on continue avec les accords de libre-échange et si on refuse de lutter contre la concurrence déloyale.
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