Face aux contestations contre la réforme du bac et en particulier contre le contrôle continu, le ministre de l’Éducation a rappelé que l’ "un des buts de la réforme, c’est le contrôle continu".
Les professeurs grévistes sont contre les épreuves du contrôle continu proposées par la nouvelle formule de la réforme du bac. Pour rappel, les épreuves du contrôle continu, qui comptent pour 30 % de la note finale du baccalauréat, sont réparties en trois sessions sur les années de Première et Terminale.
La première session de ces épreuves est prévue de commencer le 20 janvier prochain jusqu’à début mars. Une intersyndicale, composée de 12 syndicats enseignants, a réclamé l’annulation de cette première session de contrôles continus pour la classe de Première car selon les contestataires, "rien n’est prêt", rapporte RTL.
Face à ces contestations, Jean-Michel Blanquer a tenu à lancer que l’ : "Un des buts de la réforme, c’est le contrôle continu. C’est une innovation extrêmement intéressante (...)". Le ministre a aussi poursuivi que : "Les choses n’existent pas pour rien, nous voulons la hausse du niveau des élèves".
Par ailleurs, le ministre de l’Education a sous-entendu qu’ : "Il y a un arrière-plan politique avec la réforme des retraites (...)" et que : "L’école ne doit jamais être le terrain de jeu de luttes politiques", a-t-il encore ajouté. Il a rappelé la nécessité de "la neutralité politique", car "c’est le devoir de chaque fonctionnaire", a-t-il tenu à indiquer.
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