Ce lundi 13 janvier 2020, l’ancien homme d’église Bernard Preynat, 74 ans, se retrouvera face à 9 de ses anciennes victimes présumées au tribunal de grande instance de Lyon.
Bernard Preynat – réduit à l’état laïc – devra être jugé toute la semaine pour agressions sexuelles sur mineurs, trois décennies ans après les faits qui lui sont reprochés. Comme le note 20 Minutes, les victimes potentielles recensées sont toutes d’anciens scouts que le prêtre déchu encadrait. Il officiait alors à Sainte-Foy-lès-Lyon fin 80/début 90.
Neuf d’entre ces victimes présumées seront à la barre ce lundi 13 janvier. Plusieurs dizaines d’autres, voire une bonne centaine, n’auront jamais de procès car les faits reprochés sont actuellement couverts par la prescription.
>>> A lire aussi : l’ancien père Preynat jugé début 2020
"J’attends que la vérité soit dite pour tourner la page", confie Pierre-Emmanuel Germain-Thill, l’une de ces victimes présumées, dans des propos rapportés par le média francilien. Pour lui, ‘ils’ ont le devoir citoyen d’informer les gens sur ce qui s’est passé, se disant serein en ce qui concerne le face-à-face qui vient… "Je n’ai plus d’appréhension. J’ai beaucoup avancé depuis quatre ans", assure-t-il… Ce jour-là, il avait revu pour la première fois Bernard Preynat depuis les ’faits’.
Par contre, pour certains, le combat est dur. Martine Bouchet, avocate de Jean-François, décrit son client comme un écorché vif, brisé et "abîmé par cette affaire". Le quadragénaire serait "avide de comprendre". Il n’attendrait pas seulement être reconnu comme victime mais souhaiterait comprendre comment l’ancien homme d’église a pu agir ainsi…
>>> Notre dossier sur la pédophilie