Michel Bourcier, organiste de la cathédrale de Nantes, s’est dit étonné du rebondissement spectaculaire de l’enquête.
Suspecté d’avoir déclenché l’incendie de la cathédrale de Nantes, le réfugié rwandais et bénévole du diocèse a finalement avoué, samedi 25 juillet. Comme le rapporte RTL, Emmanuel a été mis en prison.
Selon son avocat, dans la matinée de ce dimanche, son client regrettait amèrement les faits. "Il est rongé par les remords et dépassé par l’ampleur de l’événement", a ajouté Me Quentin Chabet.
L’organiste de la cathédrale est tombé des nues, ce dimanche, du rebondissement spectaculaire de l’affaire. "C’est incompréhensible pour nous. Je fais partie de la communauté, donc évidemment, ça fait mal au cœur. "C’est peut-être un coup de folie (...)", lance l’organiste.
Les fidèles habituels de la cathédrale de Nantes ont aussi été surpris de ce rebondissement. La majorité d’entre eux connaissait bien le bénévole rwandais. D’ailleurs, ils parlaient tous de lui comme un homme discret et charmant. "On est consterné par ce qui arrive. Et puis c’est quelqu’un en qui on avait confiance. C’est toujours délicat d’admettre et d’enfin reconnaître que c’est l’un d’entre nous qui a fait un tel geste. Notre but dans la vie, c’est de pardonner", a indiqué un paroissien.
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