Après la mise en garde du président de la République contre les "divisions" face aux élus LREM, lundi 16 septembre, le candidat du parti dissident à la mairie de Paris, Cédric Villani, a assuré qu’il comptait mener sa campagne municipale à terme.
Devant 200 députés et sénateurs LREM, Modem et alliés, et le gouvernement, lundi, Emmanuel Macron a appelé sa majorité à l’union, alors que les discussions sur les investitures aux municipales secouent les alliances. Prévenant que "la division" est "ce qui est mortel en politique", le chef de l’Etat a appelé les élus à "un maximum d’intelligence collective", note RTL. Le Président a martelé qu’il faudrait passer les municipales, qu’il considère comme "un test de solidité", sans oublier la "bienveillance".
"Quand certains disent que les Commissions nationales investitures sont illégitimes, ils oublient qu’ils en sont issus", a indiqué Emmanuel Macron, en allusion notamment à la candidature de Cédric Villani à Paris, face au candidat investi Benjamin Griveaux, selon des participants. Mais l’Elysée aurait ensuite précisé à l’AFP que "les propos du Président ne visaient pas Villani".
Cédric Villani semblait toutefois mal à l’aise à la sortie de cette rencontre. Certains participants ont eu l’impression que celui-ci était visé. Mais malgré les critiques d’Emmanuel Macron, il a affirmé à la presse qu’il "était déterminé à aller jusqu’au bout" de sa campagne municipale. Il a ajouté qu’il n’entrerait "jamais dans la division", mais au contraire, son but est de "rassembler". Il a assuré qu’il n’était en guerre contre personne.
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