La police allemande a révélé des informations concernant l’homme de 40 ans ayant tué en garçon de 8 ans en le poussant sous les rails d’un train en Allemagne. Il souffrirait de troubles psychiatriques.
Cet accident a suscité de vives émotions en Allemagne. Sans aucune raison apparente, un homme de 40 ans a soudainement poussé un petit garçon de 8 ans et sa mère de 40 ans lundi à l’arrivée d’un train à la gare de Francfort. L’enfant est mort sur le coup et sa mère a réussi à se dégager d’extrême justesse. Selon le parquet, le quadragénaire a aussi essayé de pousser "une autre femme", âgée de 78 ans. Cette dernière a été blessée à l’épaule. Au lendemain de ce fait divers tragique, la police allemande a fourni des informations sur l’identité et le passé du suspect. Ce dernier doit être inculpé de "meurtre" et de "tentative de meurtre".
Le quadragénaire, marié et père de trois enfants, est originaire d’Erythrée. Il n’a pas bu une goutte d’alcool et n’était pas sous l’emprise de la drogue au moment des faits. D’après une porte-parole du parquet de l’Etat régional de la Hesse, son geste "laisse penser à un problème psychiatrique. Le suspect sera "certainement soumis à une expertise" afin d’évaluer son degré de discernement, a souligné la même source citée par 20 Minutes. De son côté, la police suisse a mentionné que l’Érythréen avait suivi cette année un traitement psychiatrique. Il était "bien intégré" en Suisse, a noté le ministre allemand de l’Intérieur Horst Seehofer.
Le tueur présumé, résidant en Suisse dans le canton de Zürich depuis 2006, a déjà un lourd passé derrière lui. Selon toujours la police allemande, l’Érythréen a déjà fait l’objet d’un avis de recherche national à la suite d’une agression survenue le 25 juillet. Le quadragénaire "a menacé de tuer sa voisine avec un couteau, a tenté de l’étrangler puis l’a enfermée chez elle avant de s’enfuir", a raconté le chef de la police nationale allemande, Dieter Romann. Plus encore, il aurait déjà commis d’autres délits de ce genre dans le passé.
Avant cet accident, une autre affaire similaire a eu lieu en Allemagne, il y a une dizaine de jours. L’extrême droite allemande a alors réagi en dénonçant la politique migratoire trop laxiste du gouvernement de la chancelière Angela Merkel. D’après le ministre allemand de l’Intérieur, l’Érythréen n’a pas été contrôlé à la frontière germano-suisse, où les contrôles réguliers n’existent pas. "Il était inconnu des services de police allemands et ne se trouvait pas dans les bases de données européennes", a précisé le ministre.
Lire plus d’actualités en Allemagne