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En Syrie, les violences continuent. L’Observatoire des droits de l’Homme (OSDH) a affirmé qu’au moins dix-neuf civils, dont huit enfants, ont péri, samedi 7 décembre, dans des raids aériens du régime et de son allié russe sur la province d’Idleb.
La province d’Idleb, dominée par les djihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, échappe toujours au régime du président syrien Bachar el-Assad. La région a été bombardée sans interruption par l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, entre fin avril et fin août.
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Alors que plus de 400 000 personnes ont été déplacées, selon les chiffres de l’ONU, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme a fait état de près d’un millier de civils décédés durant la période citée plus haut. Fin août, une trêve a été pourtant annoncée par Moscou pour la province d’Idleb, mais l’OSDH continue de rapporter des combats sporadiques et des bombardements dans cette région de la Syrie.
D’après les informations relayées par Franceinfo, quatre civils, dont un enfant, ont trouvé la mort dans des raids russes sur le village voisin d’Al-Bara, samedi 7 décembre. Neuf civils, dont trois enfants, ont été également tués sur le village de Balioun, dans le sud d’Idleb, selon l’OSDH. L’ONG a par ailleurs noté le décès de cinq civils, dont trois enfants, dans des frappes de l’aviation syrienne sur un village du sud d’Idleb. Un autre enfant a aussi péri dans un raid du régime dans un autre village du sud-est de la province.
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