Après les fusillades du samedi 3 août aux Etats-Unis, Donald Trump a pointé du doigt « les jeux vidéo macabres » en les affirmant être la cause des tueries de masse. Peu de temps après, les géants du secteur ont subi une grosse perte en bourse.
Quelques heures après les fusillades qui ont fait 33 morts au Texas et dans l’Ohio, le président américain, Donald Trump s’est exprimé samedi 3 août. Et le chef d’Etat s’en est pris aux jeux vidéo, rapporte Ouest France. "Il faut mettre un terme à la culture de la violence, ou au moins l’amoindrir, y compris dans le jeu vidéo", a-t-il clamé avant de qualifier ces jeux d’"atroces et sinistres".
Cette phrase prononcée lors du discours du numéro un américain n’était pas sans conséquence. Car lundi 5 août, les cours boursiers des géants du jeu vidéo ont plongé. À 17 h (heure française), les industries ont perdu l’équivalent de 4 milliards de dollars.
Même si jusqu’ici, la relation entre les tueries de masse et la consommation de jeux vidéo violents n’a jamais été prouvée, les professionnels du secteur ont vu leur valeur en bourse baisser de 3 à 6 % en quelques heures. Les quatre producteurs majeurs de jeux vidéo, Take Two, Electronic Arts, Activision Blizzard et le français Ubisoft ont été frappés par cette diminution.
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À cause de leur violence, certains jeux vidéo édités par ces entreprises sont régulièrement pointés du doigt. Donald Trump vise particulièrement le jeu GTA où le joueur incarne un malfrat. Afin d’atteindre ses objectifs, il doit, ainsi, voler, frapper et tuer. Mais pour le moment, le chef d’Etat américain n’a évoqué aucune mesure concrète concernant la représentation de la violence dans ces jeux vidéo.
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