Hier matin, le président du Conseil départemental de Mayotte - Soihabadine Ibrahim Ramadani - a été placé lundi en garde à vue. Dans le cadre de cette enquête portant sur les conditions de recrutement de hauts cadres du département, neuf hauts cadres administratifs du département ont également été placés en garde à vue.
Comme l’indiqué à l’AFP le procureur de la République - Camille Miansoni - , le président du Conseil départemental de Mayotte a été placé lundi en garde à vue.
Une garde à vue qui s’inscrit dans le cadre d’une "enquête sur les conditions de recrutement de hauts cadres du département".
Soihabadine Ibrahim Ramadani a été placé en garde à vue lundi matin, avec 9 hauts cadres administratifs du département.
"Ils sont en garde à vue pour des faits de prise illégale d’intérêt, recel de prise illégale d’intérêts et des faits de discrimination autour du recrutement de hauts cadres du département", a détaillé le procureur de la République, Camille Miansoni.
Le Procureur a également souligné que "des gens avaient porté plainte, considérant "qu’ils avaient été évincés du recrutement pour des motifs qui n’étaient pas liés à leur compétence".