À Salazie, les chouchous n’ont pas reçu suffisamment d’eau... Les pluies sont trop rares, le mois de février a été le plus sec depuis 48 ans. La production de chouchous est "quasi-nulle" à Salazie.
Ce mois de février est le mois le plus sec depuis 48 ans selon Météo France. Cette absence de pluie a de lourdes conséquences sur la production de chouchous à Salazie.
Les chouchous pâtissent de la chaleur. Il ne grossissent pas. "Même avec l’irrigation cela ne sert à rien. Ils sont invendables", explique Jean-Michel Eclapier, producteur.
Une situation jamais vue. Pour Jean-Michel, "la production est quasi nulle". "C’est catastrophique. En période normale on produit entre 2 tonnes et 2 tonnes 500 mais là depuis le mois de janvier on est à zéro."
Cyclones, sécheresse... les agriculteurs connaissent des années difficiles. "Cela crée un gros trou dans notre trésorerie. On a eu des aides en début d’année mais l’argent a vite été récupérer par la CGSS."
Pour ce producteur, il faut rapidement trouver une solution pour que les agriculteurs puissent continuer leur activité.
Le mois de février 2019 a été le mois de février le plus sec depuis 48 ans. La masse d’air a été plus sèche que d’habitude. "Ce qui a conduit a un déficit global remarquable pour un mois de février" précise Météo France.
Des records de faibles cumuls ont été enregistrés à :
- Mare à Vieille Place : 64,1 mm (ancien record : 86,4 mm en février 1995 - début des mesure en 1990)
- Gîte de Bellecombe : 67,0 mm (ancien record : 192,5 mm en février 1991 - début des mesures en 1967)
- Commerson : 99,3 mm (ancien record : 131,5 mm en février 1989)
- Début des mesures en 1968) -Bellevue Bras-Panon : 153,1 mm (ancien record : 208,2 mm en février 1995 - début des mesures en 1991)
- Takamaka : 191,4 mm (ancien record : 286,0 mm en février 1995 - début des mesures en 1972).