Brigitte Bardot a présenté ses excuses suite à ses mot injurieux envers les Réunionnais. "Mon seul tort est d’avoir fustigé l’ensemble de la population en blessant ceux qui ne blessent pas les animaux. Je leur demande de me pardonner." Des mots que condamne la président de la SPA Réunion.
La présidente de la SPA de La Réunion, Denise Sulla, estime que Brigitte Bardot a été loin dans ses propos, tout en soulignant un certain manque de respect et de sensibilité envers les animaux à La Réunion.
Des chiens laissés à l’abandon, des chats retrouvés en bord de route... Plus que la maltraitance animale, ce que dénonce Denise Sulla, la présidente de la SPA, c’est le manque de respect et de sensibilité envers les animaux.
"Il arrive à un moment où l’on se rend compte qu’on est vraiment impuissant devant cette misère animale. On a trouvé une chienne qui avait eu les 4 pattes coupées avec un sabre... Comment les gens qui l’ont vu on pu la laisser se trainer comme ça dans une souffrance atroce, c’est ce manque de sensibilité."
Comme de nombreux Réunionnais, la président de la SPA a eu connaissance de la lettre injurieuse de Brigitte Bardot. Si elle condamne ces injures, elle reconnaît que de nombreux animaux sont en souffrance dans notre département.
"C’est choquant. Je connais Brigitte Bardot et c’est fait pour choquer. Il y a un surdosage qui n’est plus acceptable. Je pense que ça a dépassé ce qu’elle voulait faire."
La présidente de la Fondation Brigitte Bardot avait envoyé un courrier au Préfet de La Réunion, pointant du doigt le problème de l’errance animale sur l’île. Dans ce courrier adressé au Préfet, Brigitte Bardot insulte les Réunionnais qu’elle qualifie "d’autochtones qui ont gardé leurs gênes de sauvages". Et elle évoque la "barbarie" des Réunionnais.
Brigitte Bardot a présenté ses excuses suite à ses mot injurieux envers les Réunionnais. "Mon seul tort est d’avoir fustigé l’ensemble de la population en blessant ceux qui ne blessent pas les animaux. Je leur demande de me pardonner", a écrit Brigitte Bardot dans un communiqué transmis à l’AFP. Elle déplore : "On sanctionne violemment mes mots et non les actes qui les ont provoqués."