"On a rien à faire dans ces histoires de ’Gilets Jaunes’", dénonce un soldat

Pas leur travail

Le média France Info a pu rencontrer des soldats qui ont accepté de témoigner, anonymement. Pour eux, leur implication dans les manifestations des ’Gilets Jaunes’ est une très mauvaise idée qui pourrait finir très mal.

"On n’a rien à faire dans ces histoires de ’Gilets Jaunes’", dénonce un soldat. "Les mecs de Sentinelle, ce sont tous des militaires, on ne sait pas faire du maintien de l’ordre", a-t-il continué. Ses collègues et lui officieront comme renforts en ce qui concerne la sécurité de plusieurs monuments, et du quartier de l’Élysée, en tant que garde statique. Pas question d’intervenir dans le maintien de l’ordre. C’est le travail des gendarmes et des policiers. Mais une question taraude… Quel réaction prendre si les émeutiers commencent à les attaquer ?

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Une issue dramatique

Un militaire explique que s’ils les font caillasser : "soit on rentre dans le bâtiment pour se mettre à l’abri, soit on ne peut pas se mettre à l’abri pour X raison". La suite peut-être dramatique, la seule réponse "qu’on pourra avoir à ce moment-là, c’est peut-être un coup de gazeuse au début ou un coup de matraque télescopique, mais après s’il y a trop de monde, oui, malheureusement, il risque d’y avoir des morts", prévient-il.

Un soldat refuse de pointer son arme sur le peuple français : "c’est absurde, c’est du n’importe quoi". Il précise qu’en terme technique, ils luttent contre un ennemi. Et l’ennemi "ne peut pas être la population, ce n’est pas possible".

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