L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a été la cible de moqueries de la part de la Corée du Nord pour sa récente tournée en Asie, qualifiée de "voyage d’une perdante demandant de l’aide."
Depuis dimanche, Linda Thomas-Greenfield a entrepris une série de visites en Asie. Une tournée que le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a qualifiée comme une tentative à renforcer les sanctions contre la Corée du Nord avec l’aide de "pays alliés inférieurs." La diplomate américaine a débuté sa tournée peu de temps après l’attaque de l’Iran contre Israël, ce qui a été critiqué par Pyongyang. Le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Kim Son Gyong, a exprimé le mécontentement de son pays face à l’attitude des États-Unis. Il affirme que ces derniers n’avaient pas garanti la paix et la sécurité au Moyen-Orient, en particulier en Palestine.
Lors de sa visite en Corée du Sud, Linda Thomas-Greenfield a appelé au dialogue avec la Corée du Nord tout en insistant sur l’efficacité des sanctions comme moyen de contrecarrer les ambitions nucléaires de Pyongyang. Ces remarques surviennent après que la Russie ait utilisé son droit de veto en mars pour mettre fin au comité de surveillance des sanctions contre la Corée du Nord. La diplomate américaine a également pointé du doigt des pays comme la Russie et l’Iran pour ne pas avoir appliqué les sanctions de manière efficace. En réponse, la Corée du Nord a déclaré que depuis l’arrivée de l’administration actuelle au pouvoir aux États-Unis, ces derniers n’avaient pas retrouvé leur position dans le monde, mais plutôt que le monde avait abandonné les États-Unis.
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