Le défilé du 14 juillet va se tenir, comme tous les ans, sur l’avenue des Champs-Élysées. Mais cette fois, le cortège va mettre à l’honneur les couleurs de l’Europe.
Sous le thème "Agir Ensemble", le défilé du 14 juillet portera les couleurs de l’Europe. Il mettra ainsi à l’honneur l’ensemble des opérations militaires conduites par la France en coopération avec ses voisins européens.
L’Initiative européenne d’intervention (IEI) a vu le jour en juin 2018. Elle a été créée dans le but d’intensifier les échanges entre états-majors, mais surtout pour solidifier la défense de l’Europe. Les spectateurs verront ainsi défiler aux côtés des armées françaises, des représentants des troupes de l’Allemagne, du Danemark, de la Belgique, de l’Estonie, de l’Espagne, du Portugal, de la Finlande, du Royaume-Uni et des Pays-Bas.
9h30 : inspection des troupes par les officiers généraux
10 heures : arrivée du président de la République, Emmanuel Macron, sur l’avenue de Friedland
10h15 : les honneurs seront rendus au chef de l’État sur la place de la Concorde
10h30 : le traditionnel défilé aérien débutera. La Patrouille de France ouvrira le bal, suivie des engins des opérations Chammal, en Syrie et Irak, et Barkhane, au Sahel.
10h45 : début du défilé des troupes sur les Champs-Élysées. Plusieurs chefs d’État de pays participant se joindront à Emmanuel Macron, dont la chancelière allemande, Angela Merkel, ou encore le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa.
La tête du cortège sera menée par une compagnie espagnole. Elle sera suivie par différents corps de l’armée française, entre autres les écoles militaires et celles du ministère de l’Intérieur, la gendarmerie nationale, l’armée de Terre, la Marine nationale, l’armée de l’Air, etc.
Au total, 4 299 femmes et hommes défileront sur l’avenue des Champs-Élysées pour rejoindre la place de la Concorde. Plus de 196 voitures, 237 chevaux de la Garde républicaine et 40 hélicoptères des armées, de la gendarmerie et de la sécurité civile seront aussi présents.
Un grand hommage sera rendu aux soldats, marins et aviateurs blessés durant les opérations, rapporte Cnews.
Avant d’entonner une Marseillaise, de jeunes participants au premier service national universel (SNU) doivent porter un "large" drapeau français.