Lizzie Velasquez élue femme la plus laide du monde par des internautes a réalisé un documentaire sur sa vie. Une leçon de vie poignante.
Atteinte d’une maladie génétique extrêmement rare, Lizzie Velasquez, celle qui a été élue "la femme la plus moche du monde" par des internautes cruels fait aujourd’hui l’objet d’un documentaire. Présenté la semaine dernière au festival South by Southwest (SXSW) à Austin, le documentaire intitulé "A Brave Heat : The Lizzie Vasquez Story" a bouleversé la critique et le public.
Selon Lizzie Velasquez son objectif est simple : "lutter contre le harcèlement et le cyberharcèlement, notamment envers toutes les victimes de moquerie et d’insultes". Son histoire a été plutôt malheureuse. Atteinte du syndrome progéroïde néonatal, une maladie génétique extrêmement rare qui l’empêche de prendre du poids (elle pèse 27 kg pour 1,57 mètre), aveugle d’un œil, cette jeune américaine fut durant son enfance, le souffre-douleur de ses camarades de classe, qui raillaient son physique "différent".
Moquée à l’école, puis harcelée en ligne à son adolescence, notamment par des commentaires d’une rare violence, comme "brûlez-la" ou "fais-nous une faveur et tire-toi une balle dans la tête", Lizzie découvre dans une vidéo YouTube qu’elle a été élue "femme la plus laide du monde" alors qu’elle n’avait que 17 ans. La violence des commentaires a donné à Lizzie l’envie de sortir de l’ombre en s’exprimant sur le sujet. "Aujourd’hui, si je croisais les personnes responsables de cette vidéo, je leur sauterai au cou pour les remercier de m’avoir donné l’opportunité de devenir la personne qui je suis", a-t-elle confié lors de la présentation de son documentaire.
Désormais, symbole d’espoir, la jeune femme de 25 ans donne des conférences de renforcement positif et est devenue une grande influence pour les quelque sept millions d’internautes qui la suivent sur sa chaîne YouTube.