Les résultats d’une étude de l’Ifop ont montré que la vie professionnelle occupe une trop grande importance dans la vie d’un cadre.
L’Institut français d’opinion publique ou Ifop a réalisé un sondage pour Mooncard, sur la place de la vie professionnelle. Ainsi, 1 003 cadres, en région parisienne et en province, ont été interrogés. Cette étude est basée sur un questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 22 juillet 2019, rapporte 20 Minutes.
Publiée mercredi 13 novembre, cette étude a indiqué que 20 % des cadres interrogés ont reconnu qu’ils pensaient au travail même en faisant l’amour. Ce chiffre montre l’un des exemples de cette "charge mentale professionnelle" mise en avant dans le sondage.
En outre, 95 % des sondés ont reconnu penser au travail le soir, "souvent" pour 60 % et "de temps en temps" pour 35 %. Sans distinction, ce constat touche toutes les générations. Autrement dit, les jeunes de moins de 35 ans pensent autant au boulot que leurs aînés, selon l’étude.
Ce problème de déconnexion de la vie professionnelle se poursuit pendant la fin de semaine. Effectivement, 94 % des cadres pensent toujours au travail le week-end, et 62 % lorsqu’ils pratiquent une activité sportive.
Afin de comprendre cette domination du travail sur la vie privée, l’étude a énoncé le "syndrome du vase qui déborde". Comme explication, 77 % des cadres enquêtés ont souligné qu’ils ont "trop de choses à gérer à même temps". Par ailleurs, 80 % affirment avoir de temps en temps "l’impression qu’ils ne vont pas s’en sortir". La plupart des sondés ont jugé que trois tâches sont "pénibles" à savoir les obligations de "reporting" (suivi des objectifs) cité par 59 %, les réunions (63 %), et la gestion des mails (63 %).
Cette emprise du travail a aussi des répercussions dans la vie quotidienne, car 75 % des cadres qui n’arrivent pas à se déconnecter du travail le soir, ont des problèmes de sommeil. En outre, 58 % ont reconnu que leur travail entraîne "souvent" des tensions avec leur conjoint ou leur proche. En revanche, dès qu’ils rentrent chez eux, et une fois le boulot écarté, les cadres interrogés affirment avoir moins de difficultés à s’endormir et moins de problèmes de couple.
Pour tout travailleur, il est plus judicieux de se déconnecter de la vie professionnelle pour leur bien-être et s’échapper à la domination du boulot.
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