Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a présenté, jeudi 28 novembre, le plan d’action du gouvernement de lutte contre l’islamisme. Que faut-il retenir de ses annonces ?
D’un ton ferme, Christophe Castaner a posé les principaux axes de réponses de l’État dans la lutte contre l’islamisme et le repli communautaire. Le ministre de l’Intérieur a présenté ce jeudi, le plan d’action du gouvernement devant les préfets qui sont les représentants de l’État dans les territoires. Il était accompagné de quatre ministres, dont celle de la justice, de l’Égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi celui de l’Education et de la Ville. Cette délégation n’a pas été choisie au hasard, car il a déclaré que la réponse du gouvernement se veut transversale, touchant tous les aspects de la vie sociale.
"L’heure n’est plus aux pudeurs ni aux faux-semblants", a martelé le locataire de la place Beauvau, sur le récit du journal Le Figaro. Christophe Castaner a souligné que la République française est une république de combat, fière de ses valeurs, fière de sa devise. Devant les préfets, le ministre de l’Intérieur refuse qu’une partie de la jeunesse soit enfermée dans l’obscurantisme en sous-estimant la menace. "Votre seul programme, c’est la devise républicaine, l’attachement à la liberté, l’égalité, la solidarité, mais aussi la laïcité", en insistant sur l’égalité homme-femme.
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Les réponses de Christophe Castaner reposent avant tout sur l’incitation à être intraitables sur les lieux de propagation de l’idéologie islamiste. Le ministre de l’Intérieur avance également des mesures culturelles pour éviter que l’islamisme n’endoctrine notre jeunesse, les plus faibles, les plus démunis. L’éducation n’est pas en reste afin d’assurer une mixité sociale, et prévenir le communautarisme. Le ministre a également souligné l’importance du sport et de la culture, ainsi que le dialogue entre les différents acteurs politiques.