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Dans un entretien avec Le Soir, François Hollande a confié avoir une "part de responsabilité" dans la colère des Français qui se manifestent depuis des semaines avec le mouvement Gilets Jaunes
Le mouvement des Gilets Jaunes n’a pas perdu de son ampleur et fait réagir les politiques. Dans une interview avec le journal belge Le Soir, l’ex-président de la République accuse le gouvernement d’avoir pris des décisions tardivement. "Les débordements auraient pu être évités, tout comme la répétition des manifestations", estime le prédécesseur d’Emmanuel Macron. Toutefois il tient à souligner que "Rien ne justifie la violence".
Il est temps de trouver un débouché, avance François Hollande. Et pour que grand débat soit une réelle solution, sa "conclusion "doit être à "la hauteur des attentes".
Dans cette interview, l’ex-president de la République admet également que "Comme acteur politique qui a exercé le pouvoir, j’ai ma part de responsabilité".
François Hollande souligne durant l’interview que son unique souhait est "d’être utile". Il n’est pas "dans la perspective de revenir à la direction d’un parti ou de briguer une élection", précise-t-il
