En marge du grand débat national en Corse, Emmanuel Macron a refusé l’invitation à "échanger" des nationalistes dans l’hémicycle.
Dans le cadre du grand débat national en Corse jeudi 4 avril, Emmanuel Macron s’est dit disponible et volontaire pour engager un dialogue pour l’histoire durant une interview sur Corse-Matin. Contrariés après l’avoir entendu, les dirigeants nationalistes ont annoncé boycotter ce grand débat en évoquant un déni de la réalité, selon Europe 1.
Pourtant, ils ont invité le chef de l’Etat à venir "échanger avec les élus de l’île" jeudi 4 avril matin à l’Assemblée. Devant la presse, le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni a lu cette déclaration en son nom et celui du président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni. "Cet échange aurait lieu avant la rencontre prévue à Cozzano entre le chef de l’Etat et des maires", a-t-il précise.
"Cet échange se passera à l’hémicycle qui est le cœur battant de la démocratie insulaire", a-t-il renchéri. Par ce geste, ensemble "nous exprimerions notre volonté commune d’initier le dialogue pour l’Histoire". En réponse, l’Elysée a fait savoir que le président de la République a refusé cette invitation. Il a pourtant indiqué être disponible pour discuter avec Messieurs Simeoni et Talamoni à Cozzano ou à Paris dès qu’ils le souhaiteront.
>>> A lire aussi : Grand débat national : "Je viens en Corse disponible et volontaire", lance Macron