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Près de deux-cents personnes se sont rassemblées devant un collège toulousain pour dénoncer le "silence" de la direction de l’établissement après le viol par des élèves sur une camarade.
Trois élèves du collège Lamartine à Toulouse, ont été mis en examen le mois dernier pour le viol collectif d’une de leur camarade dans une résidence attenante à l’établissement en mars. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. Abdallah Amghar, responsable CGT Educ’Action 31, a affirmé, selon Paris Match, que "depuis, il y a eu au moins deux autres plaintes" pour des agressions sexuelles. Le syndicaliste accuse la direction d’un "laisser-aller horrible".
M. Amghar a indiqué que le syndicat a été alerté des faits présumés en octobre par "un ancien surveillant du collège". D’après ce représentant CGT Educ’Action 31, les responsables de l’établissement étaient au courant de ce viol collectif et avaient des vidéos des faits diffusées sur les réseaux sociaux, mais n’auraient pas réagi. "On est sur quelque chose de très grave, c’est scandaleux", a-t-il déploré.
Quelque 200 personnes, dont la mère de la collégienne victime de viol en réunion, se sont rassemblées devant le collège toulousain, lundi 4 novembre, pour exprimer leur incompréhension face au "silence" de la direction de l’établissement.
Avisée par les responsables de ce collège sur des vidéos qui circulaient sur sa fille, la mère a tenté d’en savoir plus, mais en vain. "A chaque fois, on me jetait quasiment à la porte, en me disant que ce qui se passait à l’extérieur de l’établissement ne les regardait pas", a-t-elle relaté, selon le site d’information Aufeminin.
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