Agression transophobe à Paris : "tout le monde rigolait "

"Toutes ces personnes unies pour m’humilier, je ne comprenais pas, ça avait un côté surréaliste", dit Julia dans des propos rapportés par les médias français comme L’Obs.

Lors d’un rassemblement, place de la République pour contrer Abdelaziz Bouteflika, la jeune femme de 31 ans se retrouve dans une foule de manifestants. Trois hommes lui barrent la route : "l’un m’a dit, ‘toi, tu es un homme’, et m’a attrapé le bras. Un autre a dit ‘mais tu as des seins !’ puis m’a touché la poitrine, je l’ai repoussé", raconte la trentenaire.

Elle s’en va lorsqu’un autre homme lui montre ses parties génitales et lui met une gifle. "Tout le monde rigolait, j’ai reçu de la bière de personnes qui étaient au-dessus", raconte-t-elle. Un autre s’approche et lui ébouriffe les cheveux. "Je lui ai dit dans les yeux ‘tu ne me fais pas peur’ et c’est là qu’il s’est mis à me frapper".

Cette dernière pensait "comme toutes les victimes, qu’il ne se passerait rien sans preuves". Et la vidéo change tout et lui donne "l’opportunité" de parler.

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Agression transphobe.
Nous sommes bien en plein @Paris, à République. 🌈

Une honte pour notre pays. 🇫🇷
Une honte pour le drapeau auquel vous pensiez faire honneur. 🇩🇿

#Transphobies

@stop_homophobie
@FVauglin@ACORDEBARD@Prefet75_IDF pic.twitter.com/GbD6bBG5dt

— Lyes Alouane🇫🇷🇪🇺 (@Lyes_Alouane) 2 avril 2019

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A la une de « Libé » ce jeudi : « Je suis trans et alors ? »https://t.co/PcG99VQqJv pic.twitter.com/y9O3Is3S6N

— Libération (@libe) 3 avril 2019

La transphobie est un fléau quotidien qu’il faut combattre sur tous les fronts. Ne tombons pas dans les amalgames dangereux. Écoutons plutôt ce que les victimes ont à nous dire. Ici, en l’occurrence, le message de tolérance de Julia >> https://t.co/2hfF5LS81o

— SOS homophobie (@SOShomophobie) 3 avril 2019