Le harcèlement scolaire est une violence répétée par un ou plusieurs élèves. En France, environ un élève sur dix subi ce genre de violences au quotidien.
Flora, 8 ans et en classe de CE2 à l’école des Badamiers au Moufia ne va plus à l’école. La petite fille est victime de harcèlement scolaire.
Alors qu’elle est en classe de CE2 au Moufia, Flora est victime de harcèlement scolaire à seulement 8 ans. Anxiété, insomnie... la petite fille ne va plus à l’école.
"Je suis triste, je pleure des fois, je ne me sens pas bien et des fois j’ai des douleurs dans mon ventre et après je manque de tomber dans les pommes", explique la petite fille.
Cela fait plusieurs mois que la fillette se plaint d’agressions verbales et physiques de la part de ses camarades de classe. Une situation que ne comprend pas sa mère. "Tu es un menteuse, tu n’arrives pas à lire à écrire... Il y a beaucoup de moqueries. C’est une petite fille qui a des troubles d’apprentissage."
Malgré plusieurs rendez-vous entre les parents d’élèves et la direction, le problème entre les deux fillettes perdure. "La difficulté dans cette situation particulière c’est que le conflit s’est étendu à certains parents. À partir de ce moment là il est difficile pour nous de réguler ce qu’il se passe à l’intérieur de l’école. Si la proposition de déplacer l’enfant a été faite c’est plus par rapport à ce conflit qui est externe à l’école qui contribue à ce que la situation soit difficile à résoudre", explique Thierry Lallemand, inspecteur des écoles.
Une solution que la mère refuse. La mère de Flora aurait même été menacée par plusieurs parents. Une plainte a été déposée.
Un amendement a été voté à l’Assemblée nationale lors du débat "sur l’école de la confiance". Il instaure le droit à une scolarité sans harcèlement.
Les sanctions disciplinaires applicables en cas de harcèlement scolaire seront fixées par décret en Conseil d’État. Parmi celles envisagées figure l’obligation pour le harceleur d’accomplir un stage de sensibilisation au harcèlement scolaire.