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Dans le cadre du grand débat national, les prisons ont accepté d’ouvrir leurs portes et de donner la parole aux détenus.
Pour rappel, Nicole Belloubet, a toujours été en faveur de la tenue d’un débat dans les centres de détention. Selon son entourage, la ministre de la Justice a ’ailleurs l’intention de participer à l’un des premiers débats qui vont être organisés en prison dans les jours qui viennent.
De son coté, la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) s’est exprimée sur l’organisation d’un grand débat national en prison en indiquant qu’il y a "une demande au sein des établissements". "Des détenus disent que si le débat se tient, ils y iront", a-t-il poursuivi. Il a aussi tenu à préciser que tous les détenus à l’exception des "personnes sous le coup de mesures disciplinaires ou présentant un risque particulier" ont le droit de participer au débat, indique lunion.fr.
Près de 70 000 détenus sont enfermés dans les 188 prisons françaises et plus de 20 000 d’entre eux sont en attente de leur procès. En tout cas, si les détenus le demandent, les établissements pénitentiaires devraient alors mettre en place les débats. Pour rappel, le grand débat national qui est une réponse proposée par Emmanuel Macron à la crise des Gilets Jaunes a débuté le 16 janvier et prendra fin le 15 mars.
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