Affaire Benalla - François-Noël Buffet : l’incarcération a été inévitable

Violation des obligations de contrôle judiciaire

Le 26 juillet 2018, Alexandre Benalla a communiqué avec Vincent Crase malgré l’interdiction du tribunal. Cet échange entre eux a été révélé par les enregistrements de Mediapart. François-Noël Buffet, vice-président de la commission des lois du Sénat a pourtant annoncé qu’au fond, il y a un problème de légalité formelle de cet enregistrement. " Mais je pense que ce n’était pas le seul élément qui a motivé les magistrats", a-t-il signifié, comme le rapporte FranceInfo.

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Mentir est inacceptable

Devant la commission d’enquête, Alexandre Benalla avait juré de dire la vérité. Pourtant, "on a constaté le contraire, il avait menti", a poursuivi le sénateur et "c’est tout simplement inacceptable". D’ailleurs, François-Noël Buffet a aussi supposé que le concerné a proféré d’autres mensonges notamment concernant passeports et des contrats russes.

L’incarcération est inévitable

Et la détention provisoire a été inévitable suivant les réquisitions du parquet de Paris, a réagi le sénateur. Alexandre Benalla et Vincent Crase ont été incarcérés mardi soir à la suite de la décision du juge des libertés et de la détention. Ils sont accusés ainsi de non-respect de leur contrôle judiciaire. En général, les parjures, les révélations faites par la presse, la violation du contrôle judiciaire ont conduit à l’incarcération, a expliqué François-Noël Buffet.

Une protection au plus haut niveau

Cette décision est aussi nécessaire pour préserver les suites de l’enquête, a signifié le sénateur. D’après lui, Alexandre Benalla n’est pas le seul à avoir menti et cette affaire est loin d’être finie . "La présidence de la République a protégé ce jeune homme et c’est inacceptable", a-t-il critiqué en signifiant des dysfonctionnements dans des dispositifs administratifs.