Après les importantes coupures d’eau à Mayotte en 2020, plusieurs mesures ont été prises. Des actions sont considérées comme prioritaires sont inscrites dans la feuille de route.
Après l’importante crise de l’eau à Mayotte en 2020, des mesures de rationnement avaient été prises pour économiser les ressources en attendant la saison des pluies. Après son déplacement sur l’île, le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a fait le point sur la situation. Comme convenu avec la nouvelle équipe au SMEAM, syndicat mixte d’eau et d’assainissement de Mayotte, une feuille de route a été éditée afin d’améliorer la situation de la gestion de l’eau. C’est une sorte de "pacte" qui mobilisera 13 millions d’euros, rapporte le Journal de Mayotte.
Cette feuille de route comprend plusieurs actions, jugées prioritaires, pour l’eau et l’assainissement de Mayotte. Il faut : une hausse urgente de plus de 3 000 m3/jour de la production d’eau potable jusqu’en décembre 2021, un accompagnement de la nouvelle équipe du SMEAM par l’Etat et le Conseil départemental dans un plan de redressement du syndicat. Le syndicat sera aussi accompagné par l’ingénierie de l’Etat pour les travaux d’urgence et les 8 principaux investissements des cinq prochaines années.
L’effort de transparence de la gestion de l’eau potable et de l’assainissement engagé par la nouvelle équipe du SMEAM vis-à-vis de la population sera maintenu. Il y aura, par ailleurs, un plan de reboisement des bassins-versants, qui permettrait d’économiser environ 700 000 m3 d’eau dans les rivières en saison sèche. Annoncé lors de la création de la réserve naturelle des forêts des monts et crêtes de Mayotte, au mois de mai, ce plan sera porté par l’ONF et financé par des fonds européens.