Dans le cadre de la lutte contre l’islamisme radical, Edouard Philippe a annoncé les fermetures d’écoles et des lieux de culte à caractère radicaux.
Lors de son déplacement à Strasbourg jeudi 11 avril, le Premier ministre Edouard Philippe a rapporté quelques chiffres pour la lutte contre l’Islamisme radical, a rapporté Le Figaro. Il a ainsi annoncé la fermeture de certains établissements depuis la création du premier comité interministériel consacré à la lutte contre la radicalisation en février 2018. "Quatre écoles musulmanes hors-contrat, sept lieux de culte, dont la mosquée salafiste As-Sunna d’Haumont, huit établissements culturels ou associatifs, 89 débits de boissons ont été fermés", a-t-il annoncé.
Selon ses dires, près de 300 étrangers en situation irrégulière ont été expulsés ou ont quitté volontairement la France depuis avril 2018. Ils sont inscrits dans le Fichier de signalements pour la prévention de la radicalisation ou FSPR. Dans ce sens, le nombre d’individus fichés a atteint 20 904 dont 11 1520 fiches actives et 9 752 fiches clôturées, d’après Edouard Philippe.
Dans le cadre de cette lutte d’ailleurs, le Premier ministre a réuni jeudi matin un comité interministériel consacré à la prévention de la délinquance et de la radicalisation dans le quartier du Neuhof. Aux côtés de quelques membres du gouvernement, il a indiqué que ces fermetures concernent les quartiers où a été concentrée "notre action", sans entrer dans les détails.
Quant à la récente loi Gatel, qui durcit depuis avril 2018 le régime d’ouverture des établissements scolaires hors contrat, la procédure d’opposition à l’ouverture a été engagée "à 15 reprises", a-t-il précisé. Toutes ces mesures sont prises pour la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme.
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