La députée californienne Cristina Garcia figure emblématique du mouvement contre le harcèlement sexuel #MeToo a été accusée d’avoir "tâtonné" un ancien membre du personnel législatif.
Une parlementaire californienne est accusée d’avoir attrapé les fesses d’un assistant parlementaire contre son gré, se retrouvant ainsi l’une des rares femmes à être montrée du doigt pour comportement sexuel abusif à l’heure du mouvement #MeToo.
Cette démocrate, qui fait partie de dizaines de femmes ayant dénoncé un schéma de harcèlement sexuel au parlement de Sacramento, nie ces allégations. "Je suis certaine de ne pas avoir fait ce dont je suis accusée" mais "toute accusation de harcèlement sexuel doit être considérée sérieusement et je pense que les élus doivent particulièrement être tenus à des normes de comportement" strictes, a écrit vendredi Cristina Garcia dans un communiqué.
"Je me mets donc immédiatement en congés sans solde de ma fonction à l’assemblée de Californie", dans l’ouest des Etats-Unis, et "implore la commission des règlements de l’assemblée de mener une enquête rapide", a-t-elle ajouté, espérant revenir au plus vite au travail pour ses administrés. L’homme qui accuse la parlementaire s’est confié au site internet Politico. Il a raconté qu’en 2014, lors d’une soirée, Crisitna Garcia qui semblait ivre a commencé à lui caresser le dos puis lui a attrapé les fesses. elle aurait également tenté de toucher son entrejambe avant qu’il ne se dégage d’elle et parte.
I have issued a statement in response to the allegations of misconduct here : https://t.co/esU3EMFj2o
— Cristina Garcia (@AsmGarcia) 9 février 2018
Signed, sealed and delivered to @JerryBrownGov. Proud to have worked with @asmMelendez as she persisted on this essential legislation that was long overdue. Persistence has prevailed ! #WeSaidEnough #TimesUp #Ab403 pic.twitter.com/ot9AMeNtzg
— Cristina Garcia (@AsmGarcia) 5 février 2018