Agressé sexuellement en 2013, Jimmy Bennett affirme sur une télé italienne qu’il a subi un "rapport sexuel complet" non voulu.
Après de premières révélations au mois d’août, Jimmy Bennett continue d’accuser Asia Argento. Sur le plateau de la chaîne italienne La 7 dimanche soir, le jeune homme qui avait 17 ans au moment des faits a affirmé avoir subi un "rapport sexuel complet" non voulu. Selon son récit, l’égérie du mouvement #MeToo lui avait donné rendez-vous dans la chambre d’hôtel. "Tout s’est produit très vite", a-t-il confié aux côtés de son avocat Gordon Sattro. Le jeune homme affirme avoir cédé aux avances de l’actrice italienne de 20 ans son aîné pour un film qu’elle voulait tourner avec lui. "J’avais une grande confiance en Asia", a-t-il lâché avant de poursuivre qu’elle a abusé de son pouvoir.
Dès son entrée dans la chambre, Jimmy Bennett était accueilli par les baisers d’Asia Argento. Le jeune homme qui pensait à une déclaration d’amitié s’était tout à fait trompé. Mais petit à petit, l’acteur et chanteur de rock américain, aujourd’hui âgé de 22 ans a compris que l’actrice italienne voulait autre chose. "Elle a posé ses mains sur moi, m’a basculé sur le lit et a enlevé mon pantalon", a-t-il assuré soulignant qu’ils ont ensuite eu un "rapport sexuel complet".
Si Asia Argento a toujours nié avoir eu une relation sexuelle avec Jimmy Bennett, elle a toutefois reconnu lui avoir versé de l’argent. De son côté, le jeune homme a confié qu’il est entré dans une période de grande confusion après cette agression sexuelle. Une situation qui, selon lui, a changé sa vie. Il a toutefois eu le courage de demander conseil à un avocat grâce au mouvement #MeToo. "Je ne voulais pas discréditer Asia", a-t-il avoué sur le récit de 20 Minutes pour justifier sa demande de compensation financière.
Voir notre dossier complet sur l’agression sexuelle
Gordon Sattro, l'avvocato di Jimmy @Bennett, spiega perché ha scelto Massimo Giletti per la prima intervista del giovane accusatore di Asia@Argento pic.twitter.com/7SWQ4YheVe
— Primaonline.it (@Primaonline) 23 septembre 2018