Antenne Réunion
Le Saint-Louisien interpellé mardi matin, a été déféré au parquet aujourd’hui. Agé de 52 ans, l’agriculteur est soupçonnné d’avoit fourni les armes utilisées lors de l’homicide d’une mère de famille et de son nouveau compagnon en mai dernier. Le procureur de la République indique qu’une seconde personne serait impliquée dans la fourniture d’arme.
Des armes et des munitions ont été retrouvées au domicile d’un Saint-Louisien, qui serait le cousin de l’auteur présumé du double homicide suivi de suicide survenu le 26 mai à Saint-Louis.
L’homme, suspecté d’avoir fourni les armes utilisées pour commettre le crime, a été déféré au tribunal de Saint-Pierre ce jeudi 5 juillet.
Dans un communiqué, le procureur de la République de Saint-Pierre, Laurent Zuchowicz, indique qu’une deuxième personne serait également impliquée.
Les deux individus reconnaissent la "participation de la vente", mais "nient avoir connaissance du projet criminel."
Mis en examen, ils ont été placés sous contrôle judiciaire
"Suite à la découverte de trois personnes décédées à Saint-Louis le 26 mai 2018, une enquête a été confiée à la brigade des recherches de Saint-Pierre.
Les investigations des enquêteurs ont permis de conclure à la commission d’un double homicide suivi du suicide de l’auteur des faits.
Les investigations des enquêteurs se sont concentrées sur l’origine des armes utilisées par le mis en cause décédé. Dans ce cadre, une personne a été interpellée le 3 juillet 2018 à son domicile situé à Saint-Louis.
Les investigations des enquêteurs ont permis l’interpellation d’une seconde personne impliquée dans la fourniture d’arme.
Les perquisitions le concernant ont permis de retrouver de nombreuses cartouches, munitions de catégorie B.
Si ces deux personnes n’ont pas contesté avoir participé à la vente d’une arme, elles ont nié avoir connaissance du projet criminel de l’auteur des faits.
Les deux personnes ont été déferrées devant un magistrat instructeur ce jour. Elles ont été mises en examen des chefs d’infractions sanctionnant la détention et la cession illicites d’armes de catégories B et D-1. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire.
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