Les autorités françaises ne confirment pas la mort des deux chefs d’Aqmi - Abou Zei et Mokhtar Belmokhtar - mais ils redoutent le décès des otages français.
"Les autorités françaises, politiques et militaires confondues persistent dans leur attitude d’extrême discrétion autour des opérations en cours". Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense refuse de confirmer la mort des chefs jihadistes.
Mais la vraie crainte à Paris, c’est que les
otages français aient été victimes des combats. Selon
Le Point, cette hypothèse n’est pas exclue car
"les otages français auraient pu être tués par des feux "amis", plutôt que par leurs geôliers, pour lesquels ils constituent une précieuse monnaie d’échange".
"On semble exclure à Paris, à ce stade, qu’ils aient pu être victimes de frappes aériennes françaises". Toujours selon Le Point : les autorités françaises seraient sur le point de "demander des éléments d’ADN aux proches des otages français".