Comme annoncé la semaine dernière, l’Arast manifeste devant le Palais de la Source. Plusieurs dizaines d’employés de la structure d’aide aux personnes âgées, manifestent devant les locaux du Département. Ils veulent être reçus par Nassimah Dindar. L’organisme risque la liquidation judiciaire le 28 septembre prochain.
« Non à la liquidation, oui à un plan de sauvetage », les mégaphones des manifestants crient le même slogan depuis 9h00. Environ 200 personnes se sont massées devant les grilles du Palais de la Source. Selon elles, elles risquent de se retrouver au chômage dès la fin du mois.
Depuis le début de l’année, la structure d’aide aux personnes âgées est dans le rouge. Ses dirigeants réclament une subvention de 10 millions d’euros afin de sauver l’établissement. Nassimah Dindar a refusé une première fois à l’époque, de continuer à mettre l’ARAST sous perfusion financière.
Au total, ce sont 1200 employés qui sont concernés par l’éventuelle fermeture de l’ARAST.
Lors d’un mouvement de grève mené en avril dernier, les salariés ont déjà manifesté sous les fenêtres de la Présidente du Conseil général. Nassimah Dindar avait déclaré que le Département « oeuvrerait pour qu’un minimum d’emplois soit supprimé ».
De leur côté, les dirigeants de l’Arast souhaitent une concertation avec le département et comptent sur son aide financière afin d’éviter la liquidation judiciaire.
Une seule question chez les salariés : "que vont-ils devenir ainsi que les 8000 bénéficiaires de cette association à but social ?".
Aujourd’hui l’Arast enregistre "13 millions de dettes dont 11 millions dus au département". Selon leurs dires les salariés ont l’impression d’être "lâchés".
Les manifestants dénoncent également une baisse du prix de leurs prestations : "Le montant horaire de l’aide à domicile est passé de 18,2 euros à 16 euros. Une délégation doit être reçue dans la matinée. Les grévistes sont déterminés à rester devant les grilles du Département jusqu’à la tombée de la nuit.