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Cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron est sur la voie de la concrétisation. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a confirmé ce mardi le caractère universel, national et obligatoire du service.
L’annonce de Benjamin Griveaux met fin aux questionnements sur le sujet. Le porte-parole du gouvernement a affirmé ce mardi que le "service national universel" sera "obligatoire". Il a précisé sur Radio classique et Paris première que cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron va concerner toute la classe d’âge. Selon ses explications, le moment que représentera ce service national universel sera avant tout un moment de rencontre entre les jeunes et l’armée. Il évoque également un engagement civique. "Comment est-ce qu’on donne de son temps utilement à la nation", a-t-il précisé dans les colonnes du Figaro.
Questionné sur la tranche d’âge concerné par ce service national, Benjamin Griveaux a déclaré qu’il sera obligatoire pour toutes les classes d’âge et pour les filles et les garçons. Durant sa campagne en mars 2017, le candidat Emmanuel Macron le rétablissement d’un "service national obligatoire et universel" d’un mois. Une mesure qu’il avait destinée à l’ensemble d’une même classe d’âge, soit entre 600 000 et 800 000 jeunes par an.
Face aux positions divergentes au sein du gouvernement sur son caractère obligatoire, Benjamin Griveaux a insisté sur les trois mots "national, obligatoire, universel". Vendredi dernier, la ministre des Armées, Florence Parly, a affirmé que ce service national "n’aura probablement pas un caractère obligatoire, au sens où les gendarmes viendraient rechercher le réfractaire". Elle a toutefois noté que l’exécutif trouvera un moyen de le rendre attractif pour les jeunes pour les inciter à le réaliser. Deux jours plus tard, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, quant à lui, s’était montré favorable à un service national "obligatoire".
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