Malgré le ton ironique qu’il a adopté face aux journalistes lors de ses vœux à la presse, Nicolas Hulot a parlé de ses grands projets pour 2018 notamment l’importance de la transition énergétique.
Le ministre de la Transition écologique a adopté le ton de l’ironie lundi, chose rare, lors de ses vœux à la presse. Alors qu’il est la cible de nombreuses rumeurs sur sa démission depuis son arrivée au gouvernement, Nicolas Hulot a répondu aux journalistes en plaisant. "J’aurai beaucoup de temps pour m’occuper d’animaux dont visiblement certains d’entre vous ont pensé que j’en faisais de l’élevage, je veux parler des reptiles et notamment des fameuses couleuvres que paraît-il j’ingère régulièrement", a déclaré l’ancien animateur télé.
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Les premiers mois à la tête du ministère ont été marqués par de nombreux défis. En effet, Nicolas Hulot a de nombreux projets en suspend entre autres le recul sur la fin des hydrocarbures, l’entrée en vigueur provisoire du CETA ou encore l’abandon du projet de taxe européenne sur les transactions financières. "Je ne peux pas, à chaque fois que quelque chose me semble ne pas aller assez vite, dire “je m’en vais”, je ne pense pas que ce soit une attitude responsable", a lâché le ministre interrogé sur son avenir ministériel. Il reconnaît toutefois qu’il montre quelquefois des déconvenues et des éruptions de colère lorsque les choses traînent.
Après cette séance de plaisanteries, Nicolas Hulot est entré dans les choses sérieuses en parlant des grands dossiers pour 2018. La priorité pour le ministre est de développer les énergies renouvelables et de baisser la part du nucléaire. Selon lui, il faut accorder de l’importance à la transition énergétique, "secret de la prospérité future de l’Europe", rapporte Le Parisien. Par ailleurs, les engagements en matière de climat seront maintenus avec la tenue d’une réunion début juillet. Il en profitera pour faire le point avec les différents acteurs, ONG ou entreprises, sur les engagements en matière de climat. Autres sujets poignants pour 2018, le ministre veut se focaliser sur le glyphosate et l’impact de substances chimiques sur l’environnement et la santé humaine.