Les Gilets Jaunes sont passés à l’acte 3 ce samedi. La journée a été émaillée de heurts dans plusieurs régions en métropole.
A Paris, de violents heurts ont éclaté entre forces de l’ordre et les manifestants. Des incendies et des pillages ont également été enregistrés dans la capitale où de nombreux dégats matériels ont été relevés. Selon Le Figaro, 80 personnes ont été blessées ce samedi
Les politiques ont largement commenté cette journée de mobilisation contre la hausse de la taxe carburant prévue dans le plan de transition écologique.
Ces heurts et violences sont "inacceptables", a lancé Anne Hidalgo ce samedi dans un tweet. "Notre pays est confronté à une crise majeure. Elle ne peut être résolue que par le dialogue. Nous devons au plus vite retrouver ce chemin", a-t-elle suggéré. Elle s’est dit triste et indignée par la situation qui prévaut dans la capitale parisienne en marge de la manifestation des Gilets Jaunes.
Pour mettre un terme à la mobilisation des Gilets Jaunes, Laurent Wauquiez demande à Emmanuel Macron d’organiser un référendum sur le plan de transition écologique. Il estime que l’Exécutif doit faire "un geste significatif en direction des justes réclamations des Gilets jaunes et qu’il supprime, comme nous le demandons solennellement depuis des mois, les hausses de taxes sur le carburant".
Le leader de La France Insoumise s’est réjoui de la mobilisation de ce samedi évoquant la détermination des manifestants. "Il faut qu’Emmanuel Macron cède", a-t-il lancé. Comme Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon suggère la dissolution de l’Assemblée nationale. Si Emmanuel Macron poursuit sa lancée, "ça va être de plus en plus compliqué", a-t-il ajouté.
De son côté, Marine Le Pen aurait demandé à être reçue à l’Elysée.