"Cette rupture brutale est intervenue sans procédure préalable, c’est-à-dire en violation des droits et garanties essentielles prévues par la loi", estime l’ancien sélectionneur du XV de France.
L’ex-sélectionneur du XV de France Guy Novès, remplacé mercredi par Jacques Brunel après des tests de novembre ratés, conteste la légalité de sa procédure de licenciement pour faute grave, annonce-t-il vendredi dans un communiqué.
Dans le communiqué transmis par son avocat, Guy Novès explique qu’il n’a jamais été convoqué "à un entretien préalable à cette décision". De ce fait, il n’aurait jamais "pu prendre connaissance des raisons qui pouvaient la justifier, ni présenter la moindre explication pour sa défense".
"Le courrier de rupture indique d’ailleurs que c’est sciemment que le président (de la Fédération française de rugby Bernard) Laporte", qui a pris cette décision après un mois de réflexion, "s’est dispensé de cette procédure légale obligatoire".
"Survenue sans observation de la moindre procédure légale", l’éviction notifiée mercredi par courrier recommandé "s’appuie bien sur la notion de faute grave", ajoutent Guy Novès et son conseil.