Un rapport rendu public cette semaine par l’université allemande de Tuebingen et l’école de médecine de Harvard aux Etats-Unis a de nouveau épinglé le scandale du dopage dans l’athlétisme.
Le scandale du dopage fait de nouveau surface. Selon une étude publiée cette semaine, 30% des athlètes ayant participé aux Mondiaux de Daegu en Corée du Sud en 2011 se seraient dopés durant leur carrière sportive. Le rapport est le fruit du travail de l’université allemande de Tuebingen et l’école de médecine de Harvard aux Etats-Unis. L’enquête a été réalisée au moment de la compétition, mais la publication des résultats a été retardée en raison de discussions entre l’Agence mondiale antidopage (Wada) et la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf).
Les résultats de cette étude semblent contredire les tests antidopage réalisés dans le cadre de ces championnats du monde 2011. En effet, seul 0,5% se sont avérés positifs. "Je connais les questions que les enquêteurs ont posées et le sérieux des données, et les résultats sont terrifiants", a confié Clemens Prokop, président de la fédération allemande sur le récit de 20 Minutes. Ce dernier ne semble pas ignorer ces 30% et s’inquiète de leurs conséquences.
Les mêmes questions ont été posées par l’équipe de chercheurs aux athlètes ayant participé aux Jeux Panarabes de 2011 au Qatar. Contre toute attente, les chiffres ont augmenté. En effet, 45 % des sportifs interrogés ont répondu avoir eu recours au dopage durant leur carrière. D’autant plus que ce chiffre peut encore augmenter. Sur les plus de 5 000 participants aux deux compétitions, seuls 2 167 ont été interrogés sous couvert d’anonymat.
Consultez notre dossier sur le scandale de dopage en athlétisme.