La ministre des Outre-Mer revient sur ses déclarations de la journée au sujet de la crise requin.
Annick Girardin fait le bilan de sa visite à La Réunion et évoque la question de la crise requin abordée ce lundi.
"La priorité est la sécurité des Réunionnais. Il est inacceptable que les Réunionnais n’ait plus accès à l’océan. Je suis aussi insulaire, quand on nous prive de la mer, c’est comme une prison."
"J’ai dit que les verrous administratifs ne sont pas là pour bloquer une volonté d’avancer collectivement. L’ensemble des forces administratives doivent être à la disposition des solutions. L’Etat ne peut plus être arbitre mais doit être acteur."
"Avant la fin de l’année, des réponses seront apportées à toutes les questions."
"Je travaille dans la confiance. C’est d’abord renouer la confiance. Ensuite, c’est travailler ensemble. On le fera très vite. Ma responsabilité est d’apporter des réponses dans un temps très limité."
"Je dis que tous les dispositifs mis en place doivent évoluer. Ils ont pour certains étaient pensés il y a quelques années. C’est ensemble qu’il faut apporter une réponse. Il faut sortir des moments trop passionnés."
"Il faut apporter des réponses multiples. Je pense aux Réunionnais qui veulent accéder à l’océan et je pense au développement économique qui repose aussi beaucoup sur le tourisme. Il faut que La Réunion de demain ait apporté des réponses aux questions."
"Les scientifiques sont là pour éclairer les politiques. Je suis très attachée à l’avis des scientifiques. Je suis aussi très attachée à la vie des Réunionnais."
"Il faut qu’on travaille à la transparence la plus grande. Toutes les réponses qui seront apportées seront évaluées au fur et à mesure."
"Je suis venue ici avec des réponses sur certains sujets mais aussi avec la volonté de faire participer les Réunionnais à La Réunion de demain. Il y a des réponses ici, elles sont aidées par l’Etat et l’Europe. Il y a une réflexion sur les Assises pour aller encore plus loin."