Serge Leplège fait le bilan sur le Défi Plastik qui s’est déroulé entre Madagascar de La Réunion.
Serge Leplège, chef d’expédition du Défi Plastik, revient sur les enseignements du voyage écologique entre La Réunion et Madagascar.
"On est allé sur l’île Sainte-Marie parce qu’il n’y a pas d’usine de traitements de déchets. On a localisé les lieux de micro-plastique, on a rencontré les personnes qui oeuvrent pour limiter les conséquences, et on a rencontré les élèves pour une campagne de sensibilisation."
"On s’est rendu sur une plage sur la côte Est qui est exposée aux courants mondiaux. Il y a une grande quantité de plastique porté par les courants. Certains ont l’emploi de ramasser le plastique sur les plages. On a rencontré également un homme qui a travaillé longtemps sur des bateaux. Il a vu des grandes quantités de plastique en mer. Il a décidé de consacrer sa vie à ramasser le plastique et à sensibiliser. C’est un exemple. C’est des gens qui ont peu de moyens et qui sont sensibles à ce problème qui dépendent du tourisme et de l’océan Indien."
"L’île Sainte-Marie est proche de La Réunion. Elle est à 800 km de La Réunion. La majorité des poissons des fonds sur les étals à La Réunion viennent de cette île. C’est une catastrophe écologique qui se passe chez nous. La plupart du plastique qui arrive à l’île Sainte-Marie vient de La Réunion, de Maurice ou du Sri Lanka."
"On est allé dans les établissements scolaires, les orphelinats. On a essayé de mettre en images pour qu’ils prennent conscience pour appuyer le travail de sensibilisation. C’est aussi pour mobiliser les gens à La Réunion pour ce travail qui est du bénévolat."
"Nous allons sur les îles Saint-Paul et Amsterdam où allaient les pêcheurs réunionnais pour chercher des langoustes. C’est une première mondiale, il n’y a aucune donnée sur les micro-plastiques dans l’océan Indien."