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Accusé d’avoir participé au braquage de Kim Kardashian en octobre, le chauffeur de la star de téléréalité américaine se plaint des répercussions de l’histoire sur son travail. Son habilitation a été rejetée par le préfet délégué pour la sécurité de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaule.
Michaël, chauffeur pour VIP, dirige l’entreprise qu’il a fondée. Le 2 octobre 2016, il avait conduit la star américaine de téléréalité Kim Kardashian à son hôtel particulier à Paris, quelques heures avant le braquage qui avait fait la une des médias. L’homme est rapidement soupçonné par la police d’avoir été en relation avec les malfaiteurs.
Le 9 janvier dernier, le chauffeur de Kim Kardashian fait partie des personnes interpellées dans le cadre de cette affaire. Il sera placé en garde à vue pendant 36 heures, avant d’être totalement innocenté. Son interpellation eut lieu à son domicile, devant sa famille, et ne découvrira que le braquage a défrayé la chronique qu’à sa libération.
Le fait que le chauffeur de Kim Kardashian ait été blanchi n’a pas empêché son prénom d’apparaître dans de nombreux articles en France et aux Etats-Unis. Les journalistes le harcèlent et continuent à le présenter comme un membre du gang responsable du braquage. L’affaire continue d’avoir des répercussions sur son travail : son habilitation est refusée par le préfet délégué pour la sécurité de l’aéroport Roissy-Charles de Gaule, l’un de ses plus importants secteurs de travail.
Au mois de janvier, six nouveaux suspects, dont le cerveau et des membres du commando soupçonné d’avoir mené le braquage de Kim Kardashian ont été mis en examen par un juge d’instruction. La compagne du chef de l’équipe de braqueurs a été mise en examen notamment pour complicité de vol avec arme en bande organisée et complicité d’enlèvement et séquestration.
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