D’après les statistiques, un Parisien aurait passé en moyenne 64 heures dans les embouteillages en 2016. Voici donc la liste des grandes agglomérations françaises où les bouchons sont les plus importants.
Les rues des villes sont encombrées de voitures. Dans les grandes agglomérations, les bouchons qui se créent peuvent même être impossibles, créant ainsi l’agacement, une considérable perte de temps, mais surtout un gouffre financier. Afin d’évaluer l’impact du phénomène que représentent les embouteillages, il suffit de jeter un œil aux chiffres de l’année 2016.
Selon la société d’info-trafic Inrix qui a procédé aux divers calculs pour le Figaro, Paris est la ville la plus saturée en France. Un automobiliste parisien aurait perdu 64 heures dans les embouteillages lors des heures de pointe. Cela représente un supplément de 20 heures, si nous comparons aux statistiques de 2015. Ces 64 heures équivalent à 11 % du temps total de trajet des Parisiens.
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Du côté de la province, les agglomérations que sont Marseille (Bouches-du-Rhône), Bordeaux (Gironde) et Lyon (Rhône) sont les plus sujettes à des bouchons. Les automobilistes y ont passé 28 heures dans les embouteillages, toujours aux heures de pointe en 2016. Après ces 28 heures viennent les villes dans lesquelles les automobilistes ont passé 26 heures en moyenne dans le trafic aux mêmes heures. Il s’agit alors des villes de Nantes (Loire-Atlantique), Strasbourg (Bas-Rhin) et Toulon (Var). À Lille (Nord), Toulouse (Haute-Garonne) et Grenoble (Isère), les embouteillages ont fait perdre aux conducteurs de voitures 23 heures de leur temps.
Pour faire le calcul, la société Inrix a fait une comparaison du temps et de l’argent perdus dans les embouteillages. L’étude a révélé que les bouchons ont généré des coûts directs tels qu’une plus grande dépense en carburants ainsi qu’une improductivité liée aux retards des salariés. Des coûts indirects ont également été remarqués comme la hausse des prix à la consommation. Pour le territoire de l’hexagone, la facture devrait passer de 17 milliards d’euros en 2013 à 22 milliards en 2030. La France connaîtra ainsi une hausse de 31 % de ses frais.
Source : 20 Minutes