A l’instar de plusieurs maires, la région Bretagne élève aussi la voix contre la diminution des contrats aidés. Un moratoire sur le gel de ces emplois a été exigé.
Le président du conseil régional de Bretagne, Loïck Chesnais-Girard a adressé une lettre datée du 1er septembre au Premier ministre au sujet de la diminution des contrats aidés. Le contenu de ladite lettre a été rendu public lundi 4 septembre.
L’élu a tenu à préciser que diminuer le nombre de contrats aidés en 2017 va "fragiliser fortement de nombreuses associations qui devront, si ce n’est interrompre leur activité, mettre un terme à certains contrats et par ricochet à certaines de leurs activités".
La région Bretagne estime que cette décision gouvernementale portant sur la diminution des contrats aidés constitue un "véritable coup dur porté au secteur associatif". Dans son courrier pour le chef de gouvernement, le président du conseil régional a tenu à mettre en avant "la vitalité associative exceptionnelle" de la région.
L’élu a, en effet, indiqué que la région compte pas moins de "65.000 associations actives, 108.000 salariés et plus de 550.000 bénévoles". Il a aussi dénoncé une décision qui a été prise "sans concertation ni délai" et par conséquent, il exige "un moratoire du gel des emplois aidés dans le secteur non marchand pour 2017".
Pour rappel, le Premier ministre Edouard Philippe a affirmé, lors de l’émission Questions Politiques sur franceinfo, que pour 2018, il y aura "nettement moins de contrats aidés qu’en 2017". Cette année, le nombre des contrats aidés sera réduit de 30% par rapport à 2016. Le chef de gouvernement a par ailleurs déclaré que "Nous voulons progressivement réduire le nombre des contrats aidés et développer la formation".
(Source : rtl.fr)
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