A quelques semaines de la fête des mères, les fleuristes ne voient pas la vie en Rose et il faudra s’attendre à un manque de fleurs sur les étals cette année.
Entre les ravages du cyclone Belal sur notre île et les récentes inondations au Kenya, importateur majeur de fleurs à La Réunion, il faudra s’attendre à un manque de fleurs sur les étals cette année. Les horticulteurs et les fleuristes n’ont pas d’autres choix que de s’adapter. Certains accuse un manque d’accompagnement de leur filière.
"C’est tout ce qu’on a de disponible pour l’instant en espérant qu’il n’y est pas de dégâts supplémentaires, on a pas pu avoir plus de disponibilités en locale donc on se rabat un peu vers l’importation et le prix est vraiment impacté" exprime un fleuriste, Johan Itema.
Sur les exploitations de l’île, les roses qui devraient déjà être en fleurs à cette période ne le sont pas encore. Les producteurs vont devoir composer avec ce qu’ils leur restent soit quelques fleurs exotiques loin d’être les préférées de la clientèle.
"Il n’y aura pas de rose péï pour la fête des mères et ça sera plutôt pour la fête des père, même au niveau des chrysanthèmes ça va être un peu compliqué. Cette année, le fournisseur n’a pas pu livrer les plants, habituellement, on commande près de 50 000 plants pour la fête des mères aujourd’hui, aucun plant n’a pu rentrer sur le territoire" explique Danylo Taïlamé, agriculteur et président du groupement producteurs fleurs péi.
Avec ses problématiques, les pertes financières sont considérables pour les producteurs et les vendeurs. Certains comptent déjà sur la Toussaint et le marché des cérémonies pour espérer écouler les productions. Par conséquent, il faudra s’attendre à une hausse des prix sur les marchés et chez les fleuristes.