Le leader des Républicains se veut être "le candidat qui protège les Français", là où le président de la République François Hollande a visiblement échoué.
Dans le but de rassurer les Français sur sa prochaine politique, Nicolas Sarkozy a mis en avant ses différences face à François Hollande. Sur le plateau L’Émission politique de France 2, le chef des Républicains a promis de répondre "aux amalgames" que le gouvernement actuel pose dans toutes ses actions. Interrogé sur la menace terroriste, Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de rappeler l’ego qui a habité les membres du gouvernement. "Si la question est, est-ce qu’on peut faire mieux ? Ma réponse est oui. Est-ce qu’on peut faire différemment ? Ma réponse est oui. Sinon, ce n’est pas la peine d’être candidat à la présidence de la République", a réagi l’ancien chef d’État.
Toujours sur cette question de lutte contre le terrorisme, Nicolas Sarkozy a également affirmé sa volonté de créer un parquet antiterroriste indépendant ainsi que des centres de déradicalisation pour les jeunes. Le leader des Républicains soutient d’ailleurs que ceux qui ont été influencés au djihadisme ne devraient pas avoir les mêmes droits qu’un citoyen français. Nicolas Sarkozy a également pointé le placement en rétention administrative des personnes fichées S. "À quoi sert-il de faire des fichiers S si ces fichiers S qui portent atteinte à la sûreté de l’État, on n’en fait rien, on ne les examine pas, on ne les interroge pas, on ne les met pas en rétention ?", a-t-il soulevé. Cette proposition, Nicolas Sarkozy le justifie au nom du "principe de précaution".
Ciblé par la gauche et François Hollande pour sa remise en question de l’état de droit, le leader des Républicains rétorque que c’est à "l’État de droit (de) s’adapter à la menace terroriste". L’ancien président de la République veut à tout prix réduire la liberté des personnes qui font courir un risque à l’État français. Une chose que le gouvernement de François Hollande et Manuel Valls n’aurait donc pu faire, selon les avis implicites de Nicolas Sarkozy. Ainsi, si ce dernier est élu, il demandera en premier "une adaptation de la Constitution pour l’État de droit et la sécurité".
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