Une histoire de violence policière a failli déclencher un affrontement entre la police municipale et l’Armée malagasy. Des militaires armés ont encerclé l’Hôtel de Ville d’Antananarivo, le siège de la police municipale à cause d’un incident.
De prétendues violences auraient été infligées à un militaire de la Base Aérienne Tactique (BATAC) à Arivonimamo, ainsi qu’à son épouse marchande de rue. Ces derniers ont demandé de l’aide auprès des siens selon L’Express de Madagascar. Le général de brigade Théophile Justin Rakotonirina, deuxième adjoint du Chef d’État-Major Général de l’Armée Malagasy (CEMGAM) a repondu à l’appel du militaire et de sa femme victimes de violence policière.
L’officier supérieur a alors ordonné à une soixantaine de militaires armés de Kalachnikovs chargés d’encercler le siège de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) dans la soirée du mercredi 9 novembre. La manœuvre des militaires a duré près de deux heures selon les informations apportées par le site du journal malgache. Il a fallu l’intervention du commandant du groupement de la gendarmerie nationale de la région Analamanga, le colonel Zafisambatra Ravoavy, et du commissaire principal Jean Victor Tsaramonina, commissaire central de la ville pour calmer l’affaire.
Les policiers municipaux qui auraient commis des violences sur le militaire et sur sa femme ont été en mission pour l’assainissement de la ville des Mille. Ils ont précédé à l’arrestation des marchands de rue illicites dans la rue d’Analakely.
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