Alors que les affaires de viols se multiplient, ces dernières années en Inde, la ministre de la Femme, Maneka Gandhi, assure que le pays ne représente pas un danger pour la gent féminine locale. Elle accuse notamment la presse de faire la promotion de ces cas de violences sexuelles en leur prêtant plus d’attention qu’elles ne devraient.
La ministre indienne de la Femme et du Développement de l’enfant, Maneka Gandhi, se porte garante de la sûreté de l’Inde pour les femmes. D’après ses affirmations, le problème du viol local est exagéré par les médias. Face aux journalistes, la parlementaire a fait savoir que le pays se classait "parmi les quatre pays du monde les plus bas" par rapport aux cas de viols. "Je suis allée en Suède il y a deux ans, des cas (de viol, NDLR) étaient signalés tous les jours. Quelqu’un m’a dit que personne ne voulait voyager en inde. Mais selon des données, nous sommes classés parmi les pays les plus bas en ce qui concerne les cas de viol. Alors que la Suède est la première", a déclaré la ministre, comme rapportée par LCI.
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Maneka Gandhi est convaincue que les médias indiens exagèrent dans le traitement médiatique des cas de violences sexuelles dans le pays. Cela a pour répercussion de faire fuir les touristes, selon la ministre de la Femme. Cette dernière a également voulu comparer l’Inde avec d’autres pays. "Des les pays étrangers, le viol n’est pas une grande information, car les journaux ne rapportent pas ces cas comme nous", accuse la parlementaire.
Cependant, ces allégations de la ministre de la Femme ont été rapidement démenties par des journalistes qui se trouvaient dans cette conférence de presse. "Dans mon État, il y a d’innombrables cas de viol. La ministre semble dire que le viol n’est pas un si gros problème, mais je ne suis pas d’accord. C’est une affaire quotidienne. Il y a tellement de cas signalés qui sont encore dans les dossiers et rien vraiment n’a été fait", a expliqué la rédactrice en chef de Himachal Dastak, Loveleen Tharmani. Cette dernière, tout comme ses collègues, enjoint le gouvernement à prendre ces affaires de viols en Inde au sérieux.
Source : LCI
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