Dans le cadre du démantèlement d’un réseau de trafic de drogues dures par les militaires, huit personnes ont été placées en garde à vue. Deux suspects ont été déférés au tribunal de Saint-Pierre cet après-midi, en vue d’une éventuelle mise en examen.
Les militaires du sud de l’île ont démantelé un réseau de trafic de drogues dures, indiquent nos confrères du Jir. Il s’agit plus précisément d’ecstasy, de cocaïne, de Rivotril, de zamal notamment.
Huit personnes - sept hommes et une femme - ont été placées en garde à vue, dans les brigades de l’Étang-Salé, Saint-Louis et la Rivière. Elles ont été interpellées dans les communes de Saint-Louis, l’Étang-Salé, Le Tampon et au Port. Leur garde à vue a été prolongée mardi soir.
Toujours selon le Jir, un cerveau présumé serait à la tête de ce réseau démantelé par les militaires. Il s’agirait d’un homme âgé d’une trentaine d’années habitant Saint-Louis, appelé "Ti’Kaf".
Concernant la femme placée en garde à vue, il pourrait s’agir de la compagne de cet homme, et n’aurait pas activement participé au trafic. Par ailleurs, au moins un des frères du principal mis en cause serait également impliqué dans cette affaire de trafic de drogues dures. Plusieurs perquisitions ont eu lieu. Mais la quantité de drogue saisie n’a pas encore été annoncée.
Ce mercredi 30 novembre, deux hommes ont été déférés avant d’être présentés au tribunal de Saint-Pierre, en vue d’une mise en examen.
"Ti’Kaf", le cerveau présumé de ce réseau de trafic de drogues dures, devrait quant à lui être déféré et présenté demain au tribunal de Saint-Pierre.